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Comment ne pas trouver un emploi en Californie
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> Guides > Emploi
Ecrit par arnaudh, le Lundi 1 Juillet 2002, 17:48.
... ou les bourdes les plus fréquentes que font les Français aux US
J'ai mentionné il y a longtemps à Biz que je finirais par pondre un petit article avec des conseils pour trouver un boulot dans la région de San Francisco. Comme je suis très occupé (et un peu fainéant), je n'ai pu m'y atteler jusqu'ici. Mais j'ai pu observer les erreurs commises par nombre de job seekers, étrangers ou même américains.
Voici donc une petite liste des erreurs à ne pas commettre. Commentaires et suggestions sont encouragés.
Résumez, résumez
Même si les Américains utilisent parfois comme les Français l'acronyme "CV" pour désigner un curriculum vitae, le terme le plus communément employé est celui de resume (prononcez "resumé"). L'erreur que font de nombreux Français est de ne pas adapter leur CV aux standards américains.
D'abord, structurez-le clairement, généralement en commençant par votre nom et coordonnées, un résumé (deux paragraphe), un objectif (facultatif, deux lignes), votre expérience professionnelle (en commençant par le plus récent), vos compétences et accréditations ou certifications, et enfin votre éducation.
Dans la partie "expérience professionnelle", n'hésitez pas à détailler les fonctions, responsabilités et projets assumés dans chaque poste. Faites des listes en "bullet points", dans un style concis et direct. Pas besoin de faire des phrases de type sujet-verbe-complément, mais soignez l'orthographe et la grammaire.
Oubliez la section "loisirs et hobbies" chère aux employeurs français - elle pourrait vous causer des problèmes aux Etats-Unis. Si en revanche vous exercez des responsabilités dans un club ou une organisation, n'hésitez pas à le mentionner, mais restez prudents (voir plus bas).
Sexe interdit
Les États-Unis - et particulièrement l'état de Californie - sont très sévères vis-à-vis de toute discrimination que pourrait pratiquer un employeur. Par conséquent, ne joignez pas de photo, n'indiquez pas votre sexe, votre religion, votre âge ou date de naissance, votre statut marital ou militaire, et évitez toute mention d'activités qui pourrait indiquer une appartenance religieuse ou militante. Certains responsables des ressources humaines pourraient y voir un risque de litigation si jamais vous étiez sélectionné pour un entretien, puis éconduit, et décidiez de poursuivre l'employeur en justice pour discrimination raciale, religieuse, sexuelle, ou autre.
Évitez également toute mention de votre nationalité.
Lettre de motivation : pas de gribouillis
Il semble que la tendance en France soit à l'abandon de la lettre de motivation manuscrite. Le concept d'une cover letter écrite à la main serait ici bizarrement reçu. Imprimez votre lettre si vous l'envoyez par voie postale, et contentez-vous de la signer.
Pas de roman dans un style fleuri ou académique. Soyez direct, percutant, et allez droit au but. Les formules de politesse doivent être réduites au minimum. Pas de mention de votre âge (même approximative), et évitez le cirage de pompe. Indiquez pourquoi vous êtes qualifié pour le poste, et si vous avez des idées, n'hésitez pas à les mentionner. Ne dépassez pas trois paragraphes.
Traduisez vos diplômes
Même aux États-Unis, les diplômes sont importants. Si vous êtes un étranger nécessitant un visa de travail, il est capital que vous soyez titulaire au moins d'un bachelor's degree - l'équivalent d'une licence. Listez donc vos diplômes en indiquant leur équivalence en premier, puis leur intitulé en français. Il est inutile - et même souvent déconseillé - d'indiquez à quelle date vous les avez obtenus, mais n'hésitez pas à mettre en avant vos mentions éventuelles ou le sujet de vos thèses.
Par exemple :
PhD Mathematics (Doctorat de mathématique), Universite Paris VI Pierre et Marie Curie.
Faites-vous relire par plusieurs Américains !
De nombreux Français postulant pour des postes aux Etats-Unis ne font pas réviser leur CV et lettres de motivation par des Américains. C'est une erreur souvent fatale. Le marché de l'emploi est particulièrement difficile dans la région de San Francisco, et les recruteurs peuvent se permettre le luxe de mettre à la poubelle toute lettre ou CV qui leur semble inférieur ou non conforme. Il est préférable de se faire relire par plus d'une personne, et préférablement des Américains - les Britanniques ont un usage différent de la langue.
Pas de mention de votre statut d'immigration
Si vous êtes titulaire d'une carte verte, mentionnez-le sur votre resume en indiquant "permanent resident". Mais si vous n'en avez pas - et par conséquent avez besoin d'un visa de travail - ne le mentionnez pas dans votre CV.
Faites-vous passer pour un "local"
Nombre de recruteurs veulent des candidats déjà sur place, et ne nécessitant pas de frais de relocation. Si vous postulez pour un emploi à Los Angeles et avez un bon pote ou une cousine sur place, demandez-leur si vous pouvez utiliser leur adresse, même si vous vivez en France. Le numéro de téléphone n'est pas obligatoire, vous pouvez vous contenter d'une adresse de courrier électronique dans la plupart des cas.
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Faire ses valises ou pas ?
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> Guides > Emploi
Ecrit par arnaudh, le Vendredi 22 Février 2002, 13:29.
Licencié et sans carte verte signifie en général devoir rentrer au pays. Pas de panique, il y a d'autres options légales.
Avertissement : les conseils ci-dessous ne sont pas ceux d’un professionnel de l’immigration. Ne prenez donc pas de décision irréversible basée uniquement sur cet article. Rien ne remplace l’avis d’un professionnel.
Vous voilà donc pink-slipped, laid off, fired, downsized, canned, bref licencié, et sans carte verte ni conjoint sous visa de travail. Sur le papier, on dirait qu’il va falloir faire vos valises. Pas de panique, vous n’aurez peut-être pas à quitter le pays. Première chose à faire : si vous n’avez pas d’avocat spécialisé en immigration, trouvez-en un. En général, les ressources humaines de votre ancienne entreprise devraient pouvoir vous indiquer des pistes – leur(s) avocat(s) ne peuvent vous conseiller une fois votre licenciement effectif à cause d’un conflit d’intérêt. Le consulat peut également vous aider.
N’oubliez pas de demander aux ressources humaines votre exemplaire concernant votre précédente demande de visa, incluant photocopies de diplômes, acte de naissance, et les traductions certifiées.
Premier conseil : si vous souhaitez rester sur le territoire américain, ne le faites pas à tout prix. Mariage blanc et emploi au noir sont illégaux et à déconseiller, et rares sont ceux qui ne regrettent pas de s’être engagé dans l’une de ces voies.
Autre conseil essentiel : à moins que vous n’ayez décidé de rentrer au pays, ne quittez pas immédiatement le territoire américain. Votre visa ayant expiré, il est fort probable qu’à votre retour, l’officier de l’INS vous refuse l’entrée au territoire, même si votre escapade au Mexique n’a duré que 3 jours. Vous seriez alors obligé de demander à vos amis de rapatrier vos affaires en France et de prendre soin de toutes les formalités nécessaires. Évitez également les vols domestiques, où les contrôles se font de plus en plus sévères, notamment si vous voyagez vers des régions frontalières ou via des aéroports internationaux.
Première idée reçue : votre visa est encore valable 10 jours après votre licenciement.
Faux. Contrairement à ce que vous pourrez entendre ici et là – y compris de la part d’avocats spécialisés – votre visa expire le jour de votre licenciement, et non pas 10 jours plus tard. Les 10 jours en question ne s’appliquent que lorsque votre visa H1b expire après un renouvellement – donc après 6 ans de visa H1b.
Autre idée reçue : vous disposez de 30 jours pour quitter le pays.
Faux. En pratique, la loi ne stipule pas de durée précise, mais parle seulement de période «raisonnable». Les responsables de l’INS se basent en général sur la jurisprudence, qui donne en général 30 jours environ pour faire ses valises. Si vous dépassez, pas de panique, mais prévenez l’INS, et au-delà de 60 jours, vous pourriez être dans le pétrin. Si vous souhaitez revenir aux États-Unis plus tard, respectez donc ce délai «raisonnable», ou il pourrait vous en coûter une interdiction du territoire pour 5 ans ou plus.
Dans tous les cas, si vous avez besoin de plus de 30 jours, ou si vous êtes incertain sur votre situation, renseignez-vous auprès du consulat, qui vous réorientera vers un avocat spécialisé en immigration.
Retrouver un emploi en moins de 30 jours est difficile, mais pas impossible, notamment pour les plus diplômés et expérimentés. Évidemment, la situation économique rend les choses beaucoup moins faciles qu’il y a seulement encore deux ans. Si vous trouvez presque immédiatement un employeur, il est tout à fait possible d’envisager un transfert de votre visa H1b sous 30 jours vers une autre entreprise.
Même si votre visa a déjà expiré, si vous retrouvez un emploi rapidement, vous pouvez obtenir un visa dans un délai raisonnable. Grâce à une loi votée par le Congrès l’année dernière, il existe désormais un service appelé «premium processing» qui permet d’obtenir auprès de l’INS un visa H1b sous 14 jours, moyennant 1500 dollars de plus. Certains employeurs ne sont pas nécessairement au fait de cette nouveauté, n’hésitez donc pas à la mentionner au manager recruteur si jamais votre statut pose problème.
Au pire, si vous ne retrouvez pas d’emploi sous les 30 jours, rentrez en France ou installez-vous provisoirement chez un ami au Canada, et faites votre recherche d’emploi de là-bas. Il vous est bien entendu toujours possible de quitter le territoire et de revenir avec un visa touriste pour finaliser vos affaires. Vous pouvez en profiter pour rechercher un emploi, mais c’est à vos risques et périls, et fortement déconseillé, sauf si vous avez déjà des entretiens en vue.
Dans tous les cas, ne faites pas de plans à long terme : même si en théorie un visa touriste est valable 90 jours, l’officier de l’INS qui tamponne votre passeport à l’arrivée peut très bien décider que vous n’avez besoin que de 15 ou 30 jours pour rendre visite à vos amis – c’est lui qui entre la date d’expiration de votre visa dans le système et sur votre passeport. Si vous avez donc déjà des rendez-vous pour des entretiens, n’arrivez pas un mois auparavant, mais plutôt une semaine au préalable. N’apportez rien dans vos bagages ou sur vous qui puisse suggérer que vous ayez l’intention de rester. Si vous quittez le pays pour revenir avec un visa touriste, laissez ici ou en France vos cartes de crédit et de débit sur des comptes américains, votre carte de sécurité sociale US, permis de conduire californien, titres de propriété, grosses sommes en liquide et autres papiers qui pourraient laisser croire que vous revenez vous installer illégalement.
Si vous revenez avec un visa touriste et avez besoin de rester plus longtemps que prévu pour régler quelques affaires, contactez l’INS et expliquez pourquoi il vous faut un peu plus de temps. Si l’employé auquel vous vous adressez est bien luné et que votre raison est valable, vous pourriez facilement obtenir une extension.
Si vous ne retrouvez pas d’emploi dans les 30 jours et ne souhaitez pas quitter le pays, il vous reste une option : devenir étudiant. Si vous avez un peu d’argent de côté, vous pouvez vous inscrire dans un établissement spécialisé dans la formation continue. Dans la région, ils sont légion, de Santa Clara University à De Anza College, en passant par les «extensions» de Berkeley et l’Université de Californie de Santa Cruz. Le moins cher est probablement De Anza. Les tarifs varient en fonction des cours suivis. Bon point : le coût de la scolarité est déductible d’impôts.
L’idéal est de suivre des cours qui vous permettront d’obtenir un «certificate program». Ce certificat n’a évidemment pas la valeur d’un BA, mais il ne fera pas tache sur un CV, surtout si l’institution où vous l’obtenez est réputée.
Attention, les inscriptions pour le deuxième trimestre sont imminentes, donc dépêchez-vous. Il vous faudra au préalable obtenir un rendez-vous avec le responsable des étudiants étrangers, car il y a de la paperasse à remplir.
Vous devez être un étudiant à plein temps pour pouvoir être éligible pour un visa F1. Ce qui signifie, dans le cas de cours du soir, que votre vie sociale va en prendre un coup, puisqu’il vous faudra prendre un certain nombre de crédits par trimestre (en général 12). Certains établissements qui sont en fait l’ «extensions» formation continue d’une université d’enseignement supérieur (UC Berkeley, UCSC) vous permettent de suivre des cours sur le campus principal qui ne compteront pas nécessairement dans votre certificat, mais dont les crédits seront comptés pour votre statu d’étudiant à plein temps. L’avantage de pouvoir prendre ces cours est qu’ils ont lieu dans la journée.
Une fois officiellement étudiant – la demande du visa F1 prend 3 à 5 mois avant d’être traitée, et nécessite une vérification de vos notes, qui doivent être satisfaisantes -, rien ne vous empêche, si vous retrouvez du travail, d’obtenir un H1b – y compris si votre demande pour un F1 est toujours en cours de traitement. Mais attention : tant que votre visa F1 ou H1b n’a pas été approuvé, ne quittez pas le territoire, ou vous vous retrouveriez dans une situation kafkaïesque - pas de visa, donc pas d’entrée sur le territoire, donc pas moyen de suivre vos cours, donc pas de visa...
Il reste une autre option pour pouvoir rester légalement sur le territoire américain. L’une d’entre elles est, si vous disposez de 500.000 dollars minimum, est de créer votre entreprise, ou d’investir dans une entreprise locale. Consultez un avocat spécialisé pour ce type d’option, qui reste délicate, et pour laquelle vous devez prouver que vous créerez des emplois pour des citoyens américains.
À vous d’explorer vos options – mais encore une fois, évitez les plans foireux et illégaux. Il pourrait vous en coûter cher. Bonne chance.
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Mes impressions sur Stanford
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> Guides > Universités
Ecrit par Blaise, le Lundi 10 Décembre 2001, 20:55.
Ca date de l'an dernier
Un texte que j'avais ecrit sur c-est-tout.com il y a bientot 1 an [seulement 7 mois, note de Biz], et qui avait ete diversement apprecie. J'avoue avoir la flemme de le retoucher, donc je le poste brut de decoffrage. Je le reprendrais peut etre un de ces jours (apres les final exams)
Stanford, tout le monde en a plus ou moins entendu parler, ne serait ce qu'a la tele. C'est en Californie, pres de San Francisco, la plus grande universite des US (en hectare, ce qui n'est pas tres significatif, mais tout de meme 15 000 eleves, toutes matieres confondues), et une des plus grandes du monde. J'en parle parce qu'en y arrivant, j'ai ete bluffe, et donc ca doit bien valoir un article.
Il y a beaucoup d'aspect deroutant a Stanford pour un europeen (les lecteurs canadiens doivent etre plus "habitues").
Premier point, l'argent, et dans tous les sens. D'abord la region (Bay Area ou Silicon Valley) est tres chere (en moyenne deux fois plus que le reste des US, et je ne parle pas des loyers). Je m'excuse d'avance de m'attarder sur un point qui peut sembler secondaire a un europeen, mais ici, il ne l'est pas.
De plus Stanford est une universite privee, donc payante. Il faut y compter environ 30 000$ pour les frais de scolarite (tuition fees) d'une annee. Il est toutefois possible de travailler pour un laboratoire a mi temps, lequel laboratoire paiera les frais de scolarite. Cela suppose tout de meme de demontrer sa valeur a un professeur qui veuille embaucher.
Cela veut aussi dire que Stanford doit trouver par elle meme ses ressources. Outre les "tuition fees" et les revenus des quelques brevets de l'universite, l'universite fait chaque annee une grande campagne de levee de fonds (fundraising) aupres des ses anciens eleves (ici, donner a une universite correspond un peu au dons aux restaurants du coeur en France), atteignant pour 2000 un record national de 580 M$. Pour 2001, la fondation Hewlett vient de donner 400 M$ cette annee. Par ailleurs, chaque professeur se transforme en demarcheur pour convaincre les entreprise de l'interet et du potentiel de ses recherches.
Aux adversaires de l'education privee, je ferai la remarque qu'il existe aux Etats Unis des universites publiques (a commencer par Berkeley). Subventionnees par l'Etat, elles sont soumises a un certain nombre de quotas et n'acceptent qu'un nombre limite d'etrangers. Stanford a, au contraire, une ambiance tres cosmopolite.
Deuxieme point, la technique. Dans les departements d'Electrical Engineering et de Computer Science, on compte en moyenne plus d'ordinateurs que de membres. Les batiments ou sont situes ces departements (baptises William Gates, David Packard et Paul Allen) sont d'ailleurs equipes d'un reseau wireless en plus du classique reseau filaire.
Le reseau de Stanford est ce qui se fait de mieux actuellement en terme de connection. Meme si la bande passante, ici comme ailleurs, est quasiment monopolisee par des jeux, des applications P2P genre Napster, ou meme du X, cela permet de bien interessantes applications, comme la mise a disposition du materiel des cours sur Internet, ou meme parfois (souvent suivant les cours) de la video du cours, ce qui permet de le suivre a distance, ou plus tard, ou meme de le revoir si on a pas compris la premiere fois. 4 chaines de tele cablees passent aussi des cours en direct ou en differe, permettant a l'eleve, comme la riviere, de suivre son cours du fond de son lit.
De plus, les ordinateurs en libre service sont surequipes de logiciels utiles au cours ou necessaire a la bureautique. Un systeme de porte monnaie electronique permet de payer photocopies, impressions, repas, machines a laver etc...
Troisieme point, la proximite des entreprises. La Silicon Valley a ete fondee a Stanford le jour ou David Terman, professeur d'electronique celebre de l'epoque (et qui a maintenant lui aussi un batiment a son nom), a prete a ses eleve Packard et Hewlett l'argent necessaire (quelques centaines de dollars de l'epoque) pour construire leurs 8 premiers oscillateurs, bases sur un concept a la fois revolutionnaire et tres bien pense. (Cette premiere commande etait destine a .. Walt Disney, pour la realisation du film Fantasia). Depuis, on ne compte plus les entreprises qui ont ete fondees avec des chercheurs de Stanford ou par des etudiants de Stanford. Sun (abreviation de Stanford University Network), Intel et Apple sont les plus celebres, mais, parmis les plus solides et toutefois modernes, on compte Rambus, nVIDIA et Google. Cette interaction est tres particuliere et est du a la fois a la situation geographique (Stanford est litteralement encerclee) et une culture particuliere a la region. Presque tout les chercheurs connus ou moins connus ici sont membre fondateur d'une entreprise de leur branche. D'autre part, les entreprises ont beacoup de centres de recherche dans la region, ce qui encourage des cooperations etroites. Parfois meme, les entreprises sous traitent litteralement leur recherche, ou embauche les chercheurs comme consultant.
Ceci ne profite bien evidemment qu'aux champs de recherche appliques (ic, la School of Engineering), laissant sur la touche la recherche fondamentale (School of humanities and Science). ca se voit d'ailleurs quand on passe d'un batiment a l'autre. Mais cette derniere, longtemps le parent pauvre de la science a Stanford (malgre ses 5 prix Nobel) est en fait la cible principale du don de la fondation Hewlett.
Tout ici, bien evidemment n'est pas le paradis. mais dans cet Etat fortement progressite et ensoleille qu'est la Californie, on se dit parfois, oubliant les graves problemes sociaux et les deux semaines de vacances, que ca y ressemble.
Blaise
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